jeudi 9 décembre 2010

WIKILEAKS... L'ALGERIE N'A PAS ETE EPARGNEE

CE SONT LES YANKEES QUI ONT VENDU LAAMECHE



Laameche Boulayoune buvant au goulot un Persi-Cola. Un détail sur la manche gauche de sa veste a mis la puce à l'oreille des Américains.


Le diplomate américain Pat Tibulaire, affecté comme attaché commercial au consulat de l'Orégon à El Wed savait que dans ce bled perdu il n'avait aucune chance de monter en grade sans une action d'éclat; mais allez faire éclater une quelconque action en ces lieux où la placidité fait loi !

Il usa de tout son zèle pour dénicher quelque affaire scabreuse qui lui permettrait de montrer à ses supérieurs que même dans ce désert aussi plat qu'une chanson de Menaï on peut trouver matière à espionnite contre les Yankees qui, comme tout le monde le savait et comme WikiLeaks vient de le confirmer, exploitent à fond le moindre rot du moindre maire du plus insignifiant patelin.

Il savait que c'est dans l'anodin que réside le sensationnel; aussi s'intéressa t'il de très près à un homme qui se faisait trop voir entre les coupoles: Laameche Boulayoune, exportateur présumé de Deglet Nour qui réalisait un projet d'investissement dans le cadre de l'ANDI, du PNDRA, de l'ANSEJ et du FGAR (car il avait le bras long), projet financé par la BAGRA (Banque des Affaires de de Grenoble en République Algérienne) et transféré de Biskra pour une question de malléabilité du fisc local disait-il...

Pat avait des doutes... d'abord Laameche était un kabyle d'Agouni Gueghrane et tout le monde sait que si les Kabyles sont mi figues mi raisins ils sont très peu portés pour les dattes, ensuite il voyait mal comment une banque française même vachement bien installée en Algérie pouvait doubler des banques algériennes dans un projet si corrupteur et puis, cette histoire de délocalisation locale le turlupinait car en bon diplomate il avait appris que le fisc savait se faire cool sauf en Kabylie...

Il soudoya Moh Karmouda, un électronicien de formation qui faisait gardien de nuit par nécessité dans les chantiers de Laameche en lui refilant quelques liasses de faux billets de mille Dinars auxquels il joignit quelques billets de 200 DA si usés que personne ne pouvait leur voir la filigrane et le chargea de placer un petit micro dans une "massa" de chique collée au plafond...

Et c'est ainsi qu'il enregistra cette discussion rapportée par WikiLeaks dans son intégralité et qui convainquit les experts du Pentagone qu'ils étaient tombés sur une fabuleuse affaire louche.

Voici, repris de WikiLeaks, le fameux dialogue enregistré entre Laameche Boulayoune et Ahmedi Nartroueh, un moudjahid Khalk, harrag de France, travaillant en clandestin chez Laameche:

- Massa El Kheir Si Ahmed !
- Rooz Bekheir (bonjour en persan - NDLR)
- Wash Si Ahmed Amek yella el hal ?
- It's all right Sir !
- Keddache ramassitou ?
- 150 kountar apipri ! nakhdem dhegguidh... nougadh idjadarmiyen !
- Et Patrick ? aadjbou el hal ?
- Bien sûr ! Il dit que ça vaut son pesant d'or !
- Faut très vite l'expédier. Utilisez les cartons jaunes de l'ENCA*!
- Naam Sidi ! on saupoudrera de poivre... ils ont des chiens qui savent repérer ce truc là !
- Yaatik Essaha... Allez khodàhàfez ! (au revoir)

Il ne faisait aucun doute que Laameche fourgait à l'Iran via ce Patrick de l'uranium qui, tout le monde ou presque le sait, se ramasse à la pelle dans la banlieue d'El Wed...

Les Américains vendirent Laameche aux Services Spéciaux du MAPS (Ministère Algérien des Produits Sensibles)...

Après un interrogatoire poussé dans les sous-sols d'une villa isolée de Zemmouri El Bahri, Laameche cracha le morceau: les dattes, c'était un paravent!... le contrat secret qui le liait aux Français et grâce auquel il avait obtenu le financement de la BAGRA consistait à leur refiler des truffes du désert savamment emballées dans des cartons pour dattes.

Les truffes furent saisies et envoyées au Ministère de la Solidarité qui les détruisit car le même jour le Ministère de la Santé décréta l'interdiction de l'usage des champignons à des fins culinaires après la mort de 2 bergers à Bordj Bou Arreridj, victimes des amanites. Laameche fut condamné et exécuté en catimini pour atteinte à l'économie saharienne, ses hangars furent confisqués et afféctés à la Jeunesse Sportive d'El Wed qui les laissa se dégrader car elle ne sut qu'en faire. Ahmedi Nartroueh fut retourné et affecté à la surveillance des activités subversives du MSP (Mouvement Sans Programme), un parti trop entriste pour ne pas être douteux. Amar Karmouda fut recommandé aux redresseurs du FLN qui le recrutèrent illico mais sous CDD.

*- ENCA: Entreprise Nationale du carton d'Algerie - SPP (Sté sous Perfusion Permanente), Zone industrielle "les vergers" rue de la Restructuration, Chebli. Accorde une réduction de 2% pour tout achat de 3 palettes de carton. Attention! Offre limitée. Note désinteressée du Rédacteur en Chef


















DERNIERE MINUTE: Un câble de WikiLeaks devrait atterrir incessemment sur les télescripteurs... Il s'agit de la publication d'un entretien accordé par Abdelkader Hadjar en marge du Match du Caire à l'embrassadeur des States en Egypte. Hadjar y reconnait la main sur le coeur (souvenez-vous de son IDM de l'année passée) que les Dobermans de Si Affif le maître-chien des redresseurs d'alors ne sont en réalité que des Rottwellers qui n'ont été présentés comme tels que pour terroriser l'adversaire. Le Département d'Etat aurait très mal réagi à cette falsification des faits et demandé à Belkhadem des explications et Belkhadem aurait répondu par une phrase cryptée: "Rakoum fi wedhni !" leur aurait-il fait savoir.


Dans un discours improvisé à l'occasion d'une visite impromptue au Chenil de Ouled Fayet, le Président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika a commenté ce non-événement par ces termes: " Quand on ne peut appeler un chien un chien, on doit s'arrêter d'aboyer devant la caravane qui passe." Par respect pour M. le Président, aucun journaliste présent n'a osé demander de quelle caravane il s'agissait, mais dans les éditions du lendemain, tout le monde est allé de ses spéculations.
Questionné en exclusivité par ElBoldair sur cette grave atteinte aux pédigrées, Said Sadi a eu comme d'habitude une belle répartie: "Dans un pays de faux barrages ou foisonnent les faux diplômes, les faux moudjahidines, la fausse monnaie... faut-il s'étonner de trouver des faux dobermans ?"...



BELKHADEM, L'IRAN ET LA BOMBE




Un télégramme de WikiLeaks qui devrait atterrir sur le Net et atterrer les officiels porte sur un fax adressé par Belkhadem à l'ambassade Iranienne quand il y avait ses entrées et... ses sorties. Ledit fax annonçait la livraison d'une bombe pas moins !...


Intercepté par l'intercepteur satellitaire de poche d'un espion exerçant l'activité écran d'importateur de fèves à Baraki, il a été transmis au Pentagone...
Ce télégramme devrait créer un tollé général surtout en cette conjoncture où Si Abdelaziz est affaibli par les coups de boutoirs de Khaldi, Kara, consoeurs et consorts...

Toutes les nuits à venir, le ciel d'Alger devrait être zébré de messages entre les officiels et les directeurs de publications, entre les directeurs de publications et leurs directeurs de consciences et entre les redresseurs de tous poils qui affutent leurs armes dans les villas cossues des hauteurs d'Alger et d'ailleurs...
Les spéculations iront bon train chez Tou et ses sbires et la tension sera à son pic chez Ould Abbès et son staff...
On parlera de bombe fosse-forée importée en catimini par Sellal via l'Office Algérien de l'Assainissement, de bombe aux phosphates clandestinement acheminée par le Polisario, de bombe au plateaunium déposée à l'ENTV pour éviter tout soupçon, de bombe à l'ammoniac dans laquelle Benaissa n'aura vu que du feu... Certains iront même invoquer une bombe à noeud-tronc mais ils seront vite rappelés à l'ordre par le CEP (Conseil de l'Ethique et de la Pudibondieuserie) nouvel instrument de censure dont le rôle consiste à peser les mots avant toute publication publique...
Belkhadem sera injoignable malgré toutes les tentatives de le contacter pour lui faire cracher le morceau. Il se sera réfugié comme à son habitude chez son compère Hadjar du côté de Mahdia... C'est d'ailleurs là qu'il se réfugie toujours pour échapper aux harcèlements car dans ce coin perdu il se sait hors d'atteinte, Mobilis n'ayant pas encore jugé utile d'y implanter un relai... Sans champ, il pourra mieux vaquer aux travaux des champs, son violon d'Ingres...
Notre Abdelaziz est à mille lieues de se douter que la seule boutade humoristique de sa vie allait soulever un si grand boucan...
Oh certains directeurs de la presse francophones devineront un peu la fantaisie de l'histoire mais puisque l'occasion leur sera donnée de taper sur le barbefélène, ils se diront qu'ils ne faut surtout pas qu'ils s'en privent...

La presse arabophone laissera faire bien sûr... Elle sait que le flop qui s'ensuivra lui permettra de faire ses choux gras de ce faux scoop... Elle n'ignore pas en effet car elle est toujours dans le secret des Dieux, que ce chenapan de Belkhadem qui n'en rate pas une pour bien rire et faire rire (si, si !!! ne vous fiez pas aux apparences !) requis par son ami Ahmed Dine Djeddou, attaché de l'ambassade d'Iran pour lui procurer une secrétaire indigène d'obédience FLN lui avait en effet envoyé une boufarikoise rondement burkanisée qu'il lui avait décrite dans son fax comme une véritable bombe... et c'était le cas !


INTERVIEW EXPRESS



Aujourd'hui comme de bien entendu c'est Sir Scott DeLisi, the US embassador in Nepal qui nous reçoit, dans un café maure de Katmandou...

ElBoldair: Namasté !...San Tché Tcha ? (Bonjour! Comment ça va?)
Sir S. DeLisi: Morning ! how're you ?
ElBoldair: Arrêtons les civilités Excellence et parlons de WikiLeaks !
Sir S. DeLisi: Wikilix oh yes ! It's very nice to drink cold Wikilix...It's so nice than Selecto of Hamoud Boualem!
ElBoldair: Je crois qu'il y'a maldonne...
Sir S. DeLisi: (ironique) Madonna ! Oh no ! Madonna doesn't drink soda... She always drink Whisky...
ElBoldair: (à part) Ca prend une tournure à laquelle je ne m'attendais pas...
Sir S. DeLisi: (cynique) Personnaly I prefer water... BlackWater... Do you know BlackWater ?
ElBoldair: Oh yes... they made run much red blood in Baghdad !
Entre un scribe népalais tenant un calepin et un stylo.
Sir S. DeLisi: (brusquement sérieux) Alors, vous posez vos questions ?
ElBoldair: Non... je préfère me retirer !
Sir S. DeLisi: (presque suppliant) Ayghar agma 3zizen ?
ElBoldair: Aka...Because tout ce que je dirai aujourd'hui se retournera contre moi demain !...
Sir S. DeLisi: (désolé) Dommage !
ElBoldair: Namasté Sir !
Sir S. DeLisi: (rageur) Go to hell !
ElBoldair: Achou ????
Sir S. DeLisi: Nothing !... I said nothing !
ElBoldair: Puisque c'est ainsi, je vous laisse l'ardoise !


L'ATTENTE ANGOISSEE DE NOTRE MAIRE D'ALORS


Depuis que ce satané Assange s'est mêlé de ce qui ne le regarde pas, notre ancien maire ne dort plus.


Parce qu'il a vu comment Dalila H'lilou s'est faite, à son insu peut-être, informatrice des Yankees en leur donnant des appréciations perfides sur l'élection de Bensalah au perchoir, notre maire d'alors a compris que rien n'échappe aux longues oreilles des ânes-démocrates et des éléphants-républicains amis-requins (et pour cause !)...

Notre maire fut, comme tous les maires d'antan, un militant FLN de l'obédience du cavalier du jour au nom du principe qui dit "je serai le fils de l"époux de ma mère" et de cet autre principe qui affirme que "le cavalier c'est celui qui enfourche aujourd'hui la monture" et de ce proverbe si arabe qui dit: "si la saison ne te convient pas, adapte toi à la saison"...

Notre maire d'avant est inquiet car il a entendu dire que les impérialistes américains ont enregistré la grande et la petite (en arabe dans le contexte) et que ses comptes rendus à Belkhadem pourraient faire l'objet de publication par ce diable de "Wikiluxe" quand ce dernier en aura fini avec les rois, émirs, présidents et ministres arabes. C'est que ces comptes rendus peuvent trouver place dans les milliers de notes que le site diffuse, vu leur énormité, leur sensibilité et leur actualité avec le retour des redresseurs... Comment pourraient-ils être ignorés quand des lapalissades y ont trouvé grâce aux yeux de ceux qui s'amusent à les distiller, telle celle qui fait dire à Bouteflika ce qu'il pense de Med VI ou celle de Benali affirmant sa neutralité toute marocaine dans le conflit du Sahara Occidental ou encore ce texte décrivant Sarko comme tout le monde le voit ou encore celui déclarant Moubarak favorable à l'envoi ad-patres de Saddam ou l'Emir du Koweit conseillant aux amerlocks de garder leurs pensionnaires koweitis de Gantanamo chez eux...


Notre maire d'alors craint surtout que parallèlement aux comptes-rendus dythirambiques adressés à Belkhadem on ne découvre ceux, "copiés-collés" qu'il faisait parvenir à Benflis du temps ou Hadjar aboyait ses ordres et que Si Afif et ses dobermans investissaient les permanences du Parti Inique...

NPM: Notre maire d'alors attendant avec appréhension les prochains câbles de WikiLeaks

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire